Tout mal être psychologique peut bénéficier d’une psychothérapie pour une meilleure qualité de vie.
L'hypnose est un mode de fonctionnement psychologique pendant lequel le sujet se détache des contraintes externes et internes qui caractérisent son fonctionnement de veille. Ce détachement est perçu comme une libération et permet de lever, chez le sujet, une partie des résistances qui, en lui, s'opposent au changement thérapeutique.
Cet état se rapproche, par certains aspects, de l’état de conscience qui précède l’endormissement : importance de l’imagerie et diminution de l’activité motrice spontanée, il en diffère car le sujet reste éveillé et capable d’utiliser l’ensemble de ses outils cognitifs dans la communication avec l’hypnothérapeute.
L’hypnose thérapeutique centre son travail sur le « comment aller mieux » plutôt que sur le « pourquoi ça va mal ». Plus orientée donc vers les « solutions » que sur l’analyse de l’origine des « problèmes ».
Le sujet découvre comment utiliser ses propres « ressources de changement », et explorer ses capacités « d’auto-guérison ».
Efficace dans les cas suivants:
La prise en charge de la douleur. Traitement de la douleur aigue ou chronique.
Méthode de psychothérapie qui utilise la stimulation sensorielle des deux côtés du corps, soit par le mouvement des yeux soit par des stimuli auditifs ou cutanés, pour induire une résolution rapide des symptômes liés à des événements du passé lointain ou plus récent. Particulièrement efficace dans les pathologies post traumatiques.
A l’aide d’une batterie de tests très spécifiques, il est possible de diagnostiquer de façon précoce l’existence ou non d’une maladie neurodégénérative, avant même qu’elle ne soit décelable par l’Imagerie Cérébrale.
Tout trouble de la mémoire doit être pris en compte et à tout âge. Une baisse de la mémoire ne signe pas toujours le début d’une Maladie d’Alzheimer. Les causes peuvent être multiples : dépression, problèmes du sommeil ou physiologiques, décompensation d’un stress post traumatique ancien, etc. D’où l’importance d’un diagnostic précis, et s’il s’agit d’une maladie neurodégénérative, d’un diagnostique précoce. Il donne la possibilité au patient et à son entourage de mettre un nom sur des troubles inquiétants et d’obtenir des conseils et une aide appropriés. Il faut savoir que les médicaments actuels agissent principalement dans les phases débutantes et modérées de la maladie. Ils permettent alors de garder plus longtemps un fonctionnement adaptatif.
Chez l’adulte vieillissant, un stress post-traumatique ancien, non traité, peut également se manifester par des troubles de la mémoire. La symptomatologie psychotraumatique, qui a pu être maximale au moment initial et qui n’a pas été prise en compte, peut diminuer ou rester silencieuse pendant plusieurs décennies. Elle peut alors donner lieu à une décompensation tardive, souvent après la retraite. La perte d’activités sociales et professionnelles ne permet plus de distraire le sujet d’événements traumatiques du passé ; « il est ainsi temps de penser au passé ».
D’où l’importance de traiter tout stress post-traumatique dès qu’il a pu être identifié, dans l’enfance ou à l’âge adulte.
Les symptômes auxquels il fait être attentif, après avoir subi un événement traumatique (s’ils durent plus d’un mois) :
- Difficultés d’endormissement ou sommeil perturbé
- Cauchemars
- Irritabilité ou accès de colère
- Difficultés de concentration
- Hypervigilance et accès de sursauts exagérés
- Images intrusives
- Flash-back
- Sentiment d’avenir bouché
- Intérêts réduits
- Tendance à s’isoler socialement